Mon autoportrait s'est déroulé très schématiquement et donc de manière incomplète, en suivant les cycles des 4 saisons de l'évolution de mon existence d'où VIVALDI en musique.
- le premier cycle de vie, c'est « le printemps de l'enfance et de l'adolescence ». Il m'a fait « pousser droit » à Valros, mon village natal et familial dans l'Hérault.
- le deuxième cycle de vie, c'est « l'été de la jeunesse » qui apporte le charme des fleurs, la séduction, la passion, en Algérie indépendante et avec une vie familiale.
- le troisième cycle de vie, c'est « l'automne, l'âge mûr » pour récolter les fruits du travail et de l'expérience, dans la tolérance ici en Ardèche, à la direction du Lycée Professionnel de Chomérac et à la Présidence de la Croix-Rouge locale.
- le quatrième cycle de vie, le dernier, est celui de « l'hiver et de la vieillesse » qui approche et amènera le détachement de la graine, de la vrai liberté intérieure et de la sagesse... Si Dieu me prête vie, quel beau voyage intérieur.
Que constatons-nous en 2021 au crépuscule de ma vie :
Notre époque sombre dans le « jeunisme ». La société actuelle se cramponne trop au stade de la jeunesse, du printemps, de la fleur. Mais une fleur qui refuse de devenir fruit comme certains de nos « éternels adolescents » d'aujourd'hui, se dessèche et flétrit. C'est une fleur coupée, fanée, arrachée au cycle naturel de la vie : c'est la non évolution. Certes, la vieillesse est difficile à assumer et c'est même un naufrage comme le disait le Général de GAULLE.
N'oubliez pas que la jeunesse est une âge transitoire qui doit être dépassé. Victor HUGO disait : « la jeunesse est belle mais la vieillesse est grande » Respectez-là !
Valros, où je suis né, était une grande famille de 800 habitants dans les années 50. Un village languedocien exclusivement viticole et rural de taille humaine et au lien social très fort à l'intérieur de chaque classe sociale.
Mon père était propriétaire viticulteur, ma mère salariée n’ont pas vécu avec moi, et en ce temps-là, les pénuries de l'occupation et la mévente du « vin de table » rendait mon enfance plus pauvre que je ne le pensais en la vivant. Mais nous étions presque tous logés à la même enseigne et je ne regrette pas d'avoir « mangé le pain noir avant le pain blanc »... Qu'en sera-t-il pour la génération actuelle ?
C'est ma grand-mère maternelle qui m'a élevé dignement dans la foi chrétienne et surtout la fierté d'appartenir à l'église catholique comme enfant de chœur jusqu'à la communion solennelle (après c'est une autre histoire) : prières biquotidiennes, messes, vêpres, catéchisme, semaine sainte, mois de Marie, communion, retraite... rythmaient chaque année scolaire, au son de l'angélus. J’étais programmé pour être curé, mais j’aimais trop les filles et j’ai terminé agnostique, c'est-à-dire sceptique en matière de métaphysique et de religion. Est-ce l’effet de l’overdose religieuse ?
Mes jeux avec mes camarades d’enfance consistaient à jouer à la guerre et aux soldats. J’étais toujours leur chef. Ironie du sort, j’ai demandé et obtenu à être exempté du service militaire pour soutien de famille. Enfin, à 18 ans, j’ai eu zéro éliminatoire (ne sachant pas nager) aux épreuves du concours de l’école de Maistrance car je souhaitais être officier marinier dans l’aéronavale… Depuis, j’ai appris à nager dans tous les sens du terme.
C'est grâce aux instituteurs – véritables hussards laïques de la République – que j'ai appris à lire, écrire, compter, observer et réfléchir. Nous connaissions par cœur les départements, les fleuves et leurs affluents, les principales dates historiques, l'hymne nationale etc. Mes professeurs, du collège et du lycée technique de Pézenas et de Béziers, m'ont enseigné le métier d'ajusteur et à réfléchir de manière cartésienne avant d'agir. Je faisais partie des bons élèves au cours de ma scolarité. Je suis allé à l'école avec mon cousin Guy SERIEYS devenu ambassadeur et membre de l'académie des sciences d'outre-mer, avec Olivier de SERRE, descendant de l'illustre Ardéchois ainsi qu'avec un ancien Ministre et un leader viticole bien connu...
En plus de la croissance économique d'après-guerre, qu'on appelle « les 30 glorieuses », j'ai conscience que je dois à l'école de la République et à mes maîtres, d'avoir été pour moi « un véritable ascenseur social ». C'est ça « l'égalité des chances » : recevoir les bases solides qui m'ont permis d'être autodidacte et à partir d'un CAP et d'un BEI d'ajusteur de devenir, grâce au travail acharné, ouvrier qualifié, professeur de CET puis Certifié et Proviseur avec un salaire d'agrégé. Qu'ils en soient tous ici remerciés et félicités.
Le travail permet l'épanouissement, l'estime de soi et la reconnaissance sociale... C'est une valeur sûre qui ne peut être remplacée par la « société des loisirs ».
J'ai été éduqué par les miens, dans le respect rigoureux du travail , de la famille, de la Patrie et des idéaux Républicains, d'autant que mon oncle était le maire du village et président, entre autre, du comité de libération, après avoir été blessé de guerre et dans la résistance. Il est fondateur de la cave coopérative, véritable institution économique à Valros. Je suis fier d'avoir plongé mes racines dans ce terreau citoyen engagé socialement et politiquement. Il ne peut y avoir de bel arbre sans racines.
Pendant mon enfance, j'ai habité une maison où il n'y avait ni WC, ni eau courante, ni gaz. La cheminée servait à cuisiner et à se chauffer. Bien évidemment la TV n'existait pas mais nous parlions entre nous et nous écoutions les anciens. Nous vivions plus ensemble qu'aujourd'hui.
Dans ma rue, pas moins de 6 artisans – du maréchal ferrant au tonnelier – m'ont montré l'amour du travail bien fait, le respect du travail manuel et à « remettre sans cesse le métier à l'ouvrage » sans compter ses heures. Cela me sera utile par la suite et je n'ai pas eu besoin de stages d'orientation comme aujourd'hui.
Riche et respectueux de ces idéaux et de ces valeurs transmises jusqu'à mes 18 ans, j'ai milité dans les années 60 pour la paix et contre la guerre d'Algérie, pour la coopération entre les peuples et contre le colonialisme, pour la liberté et contre toute forme de dictature ou de racisme. Ceci dans un idéal de justice mais sans peur, ni violence, ni ressentiment.
Une société qui est incapable de fixer ses propres normes et valeurs, qui est incapable de choisir un cap et de s'y maintenir, qui fait preuve d'égoïsme, de conservatisme, de corporatisme et qui n'assume pas ses responsabilités et ses idéaux est la pire des références pour ses enfants. J'ai eu la chance de bénéficier de hautes valeurs morales et spirituelles. Il serait temps d'y revenir aujourd'hui.
En juillet 1962, trois évènements importants :
- l’Algérie devient indépendante,
- j’épouse Sylvie PIERRE. Et avec une seule pierre il fera quatre murs, certains diront que je suis un mur brut de décoffrage ! Pour terminer, je dirigerai un lycée du bâtiment. Coïncidence ?
- c’est l’exode des pieds noirs d’Algérie, je perds mon poste de maître d’internat car ils étaient prioritaires. De ce fait, je ne peux poursuivre mes études en BTS où j’étais admis.
Après quelques mois comme Ajusteur tourneur fraiseur dans une entreprise, je me porte candidat pour enseigner en Algérie.
Je débarque à Oran 3 mois après l'indépendance. L'Algérie est ravagée par 8 ans de guerre qui ne voulait pas dire son nom, meurtrie par l'OAS ( Organisation Armée Secrète pied noire) et maintenant en 1962, par les luttes internes au FLN (Front de Libération Nationale Algérien) et à l'ALN (Armée de Libération Nationale Algérienne) pour le pouvoir, je suis arrivé à Relizane (dans l’Oranais) comme professeur auxiliaire de dessin industriel sous le statut de coopérant français. Coopération nouvellement initiée par le Général De GAULLE lors des accords d’EVIAN dont j’ai bien connu certains négociateurs.
En résumé, (car il y aurait de quoi écrire un roman) j’ouvre le CET de Relizane ( Collège d’Enseignement Technique), je recrute élèves et enseignants(je fais venir deux copains de France) j’y exerce les fonctions de direction, chef de travaux et y enseigne ce que les autres ne savent pas faire : Ce que je retiens de cette première année en Algérie, très différente des autres, c’est le courage qui m’animait pour ne pas dire l’inconscience d’un jeune aventurier dans une « atmosphère de libération-révolution-autogestion et pagaille ».
Je défile le 1er novembre 1962 (date anniversaire du déclenchement de la révolution armée en 1954) à la tête du cortège avec mes élèves et du haut de mes 19 ans, j’étais le seul français.
J’ai vite compris bien avant 1968 que la discipline et l’autorité étaient préférable à l’anarchie : « évolution, oui, révolution, non ! » Que de morts en ton nom ! Remarquez combien sont jeunes ceux qui font couler le sang pendant les révolutions qui les dévorera par la suite… Toute révolution tue ses premiers initiateurs. L’Histoire le confirme.
D’ailleurs en 1964, Ben Bella est renversé par le colonel BOUMEDIENE qui instaure une dictature militaire. L’armée des frontières élimine les combattants de l’intérieur. En juin 1963, j’ai réussi le concours d’entrée à l’ENNET ( Ecole Normale Nationale de l’Enseignement Technique, ex ENNA française avec direction et professeur français) à Maison-carrée (Alger) où je suis professeur stagiaire d’enseignement technique théorique spécialité : dessin industriel mécanique pendant un an. C’était une école renommée en Algérie qui est devenue institut national de formation des personnels de l’Education.
A la rentrée 1964, je suis affecté au CNET pilote de TLEMCEN près du Maroc : c’était l’un des meilleurs d’Algérie, qui avait gardé une partie de ses professeurs français un an après l’indépendance. J’y resterai 9 ans, comme professeur technique chef d’atelier tout en réussissant le concours français de professeur de CET (au 1er rang) car la France n’avait pas voulu reconnaître mon concours Algérien(un pays étranger ne pouvant recruter des fonctionnaires français).
C’est à TLEMCEN que je me réalise pleinement comme pionner pédagogique et organisateur de l’enseignement technique en Algérie. Grâce au dynamisme et à la confiance du directeur du CNET, Monsieur.B ZERROUKI. Travailleur acharné, il était très engagé pour reconstruire son pays.M. ZERROUKI était francophile, avait enseigné les mathématiques au Lycée Technique d’Aubenas (07) avant l’indépendance et a occupé par la suite des hautes fonctions au ministère à Alger. Il reste un ami qui m’est cher, ainsi que sa famille. Nous réalisons sans contrainte les réformes qui correspondent en France à nos BEP, BAC PRO, chantiers-écoles, Travaux à caractères industriels, projets pluridisciplinaires, développement des internats, etc. Avec des innovations pédagogiques importantes et très à l’avance pour l’époque. Je suis également engagé dans une fédération laïque de parents d’élèves et un syndicat d’enseignants français en Algérie.
Fort des résultats obtenus à TLEMCEN , du prestige de M.ZERROUKI à Alger et surtout de ma pratique du terrain, je suis nommé en 1973 au ministère des enseignements primaires et secondaires à Alger (sous le colonel BOUMEDIENE). J’y resterai 4 années comme animateur permanent du groupe d’étude chargé de concevoir, expérimenter et diffuser les méthodes, horaires et programmes de la réforme des Collèges algériens (voir ci-joint la lettre de félicitations). Ce bureau d’études installé à l’ENNET était la vitrine scolaire Algérienne et j’y ai accueilli de nombreux ministres et délégations étrangères, comme de l’URSS et de la RDA aujourd’hui disparus et avec lesquels l’Algérie était proche. Nous instituons, dans 70 établissements expérimentaux, une organisation permettant un réel travail en équipe pédagogique, des programmes et des fiches pédagogiques qui réalisent concrètement l’interdisciplinarité autour de trois unités pédagogiques (socio-économie, industrie, agronomie), l’esprit scientifique et technique, la valorisation du travail manuel en coordination avec le travail intellectuel, la pédagogie et le soutien scolaire individualisé, l’apprentissage de l’engagement citoyen par l’institution de travaux socialement utiles. Pour nous, la mission était immense et exaltante : il s’agissait de transformer rapidement une société archaïque et sous développée en société moderne, socialiste et démocratique.
Etant soumis à un devoir de réserve comme ancien coopérant français et de plus respectueux des principes de neutralité de la Croix Rouge dont j’ai été longtemps un des responsables, je me garderai bien de donner mon avis sur la colonisation et son héritage, sur la guerre d’Indépendance et sur la Politique culturelle, économique et sociale menée par ses différents gouvernements à partir de 1962 à nos jours. C’est le travail des historiens bien que je sois tenté d’en écrire de nombreuses pages en connaissances de causes.
A 34 ans, après 15 années de coopération à l’étranger, nos enfants devant entrer au lycée en France, nous décidons de retourner au pays au grand regret des Algériens et au miens. Mon épouse était enchanté de retrouver la villa que nous venions de faire construire à Valros. Malheureusement pour elle, je deviens chef d’établissement et après un stage de formation à Paris, je suis nommé directeur de CET à Saint Denis (93) avant d’être affecté au mois d’aout 1977 à Chomérac (07) où mon prédécesseur, M. GAGNIERE, venait de mourir.
Mon destin avec l’Algérie continue à Paris. Mr HAMDANE, administrateur civil hors classe et chef de bureau des personnels d’Inspection et de direction au ministère de l’Education Nationale à Paris, me convoque pour me connaître. Il est d’origine Algérienne, il avait été chef de cabinet du ministre FOUCHET à Alger puis à Paris. Nous sommes devenus amis par la suite ayant tous deux la nostalgie de ce magnifique pays. Il m’a fait connaître M. LEVY originaire d’Alger, inspecteur principal de l’enseignement technique, conseiller du recteur de l’académie de Grenoble. Lors d’un déjeuner en commun, je ne puis m’empêcher de dire qu’à nous trois, nous faisions la synthèse du livre du Dieu unique : le musulman (HAMDANE), le juif (LEVY), le chrétien (MUR). Bref, le mecktoub (fatalité, prédestination).
En définitive, je reste à 77 ans, habité par l’Algérie, magnifique pays et plus particulièrement par TLEMCEN. Avec ses monuments historiques, TLEMCEN, fut la capitale d’un royaume ziyanide, berbère, très prospère, civilisée, intellectuelle, religieuse et influencée par la culture Andalouse et Turque.
De retour en France et plus qu’ailleurs ici en Ardèche, tout comme au LP de Chomérac, c’est l’homme qui a façonné le pays et ses moyens de subsistance. Ce n’est pas au pays qui est pauvre que l’Ardéchois doit son existence. Les coteaux en terrasse et la terre remontée après orage sont là pour en témoigner. Quand l’Ardéchois plante un châtaigner (ou qu’il reconstruit un lycée) c’est bien pour les générations futures qu’il travaille. (écouter « que la montagne est belle » de l’Ardéchois Jean FERRAT).
La noblesse de l’homme n’est-elle pas d’espérer et de travaille à une œuvre dont il ne profitera pas lui-même , mais qu’il transmettra à ses enfants (en cette période sociale agité, il sera bon d’y réfléchir. La transmission du patrimoine culturel et matériel doit rester une de nos valeurs).
C’est bien cela (préparer les générations futures) que j’ai essayé de réaliser en 26 ans à la tête du Lycée Professionnel de Chomérac. Je crois que nous avons bien réalisé notre mission « former le travailleur qualifié, éduquer l’homme et le citoyen ». Nous avons transformé l’image de marque de ce LP dans la région Rhône Alpes. Il est bon de rappeler que c'est en 1947, à partir d'un ancien moulinage abandonné (usine pour transformer la soie) que les élèves du bâtiment ont construit au fil des ans, les dortoirs et les ateliers, en « chantier école » et sans permis de construire! Au préfet qui me l'a reproché je lui ai répondu que ce serait une bonne idée qu'il les fasse démolir, comme cela il sera obligé d'en faire construire des neufs, ce que je souhaite vivement. Du coup il m'avait donné une médaille...et 1o ans après la région a financé la restructuration immobilière.
Ce qui compte dans le management et l’activation des ressources humaines, c’est de savoir faire partager des valeurs, mobiliser, faire confiance à ses collaborateurs, et se fixer des objectifs à travers un projet commun : celui qui ne se fixe pas des objectifs ne risque pas de les atteindre. C’est ce que nous avons fait à travers le projet d’établissement, la démarche qualité et de nombreuses innovations pédagogiques.
L’écoute, le dialogue, la concertation, la confiance, la bonne humeur, le travail en équipe, l’authenticité relationnelle au service de l’homme deviennent des objectifs majeurs du nouveau management : pour faire faire de grandes choses il ne faut pas être un grand génie, il ne faut pas être au-dessus des hommes, il faut être avec eux.
Je ne terminerai pas cette période de ma vie sans rappeler que j’ai été président ou membre de nombreuses associations ( Croix rouge, Centre Communal d’Action Sociale etc.) et que j’ai été un homme public local investi d’un mandat électoral de conseiller municipal et candidat aux élections cantonales où j’ai réalisé de bons scores. Il m’a manqué 9 voix pour être maire de Chomérac. Cette expérience politique m’a beaucoup apporté mais elle n’est pas l’alpha et l’oméga de la réussite personnelle. La vie privée, la famille, l’amitié, l’amour, la passion pour son travail compte beaucoup plus que la fortune publique et nous préserve de la frustration et du ressentiment que l’on pourrait avoir.
J’ai pu apprécier en mission à l’étranger combien la France avait de prestige et était encore respecté dans le monde. Je souhaite qu’elle reste un modèle de liberté, d’égalité et de fraternité mais il ne faudrait pas qu’elle se croit à l’abri quand tout va mal.
- Elle s’appauvrit et se marginalise culturellement et économiquement sur la scène mondiale.
- Le secteur public étouffe souvent le secteur productif ou marchand qui, pourtant produit la richesse du pays.
- L’immobilisme triomphe, la France est bien malade des corporatismes, des conservatismes, des archaïsmes, de ses vanités, de son refus de regarder le monde tel qu’il est.
- Immigration et intégration non maîtrisée
L’absence de justice et de solidarité sociale est masquée par des slogans faussement égalitaires et humanitaires et remplacée par l’individualisme et l’avenir de la civilisation des loisirs.
Oui, en ce début de ce troisième millénaire, la France est malade de la démagogie du peu de courage de ses chefs qui n’osent pas dire la vérité au peuple. Ils n’ont pas de visions à long terme de son destin ni de projet collectif pour mobiliser les français et les arracher à leur torpeur et à leur TV.
Je suis inquiet pour la future génération qui monte mais comme je suis d’un tempérament optimiste, j’espère que la France rebondira. Ça a été souvent le cas dans notre histoire.
A ma grand-mère Madeleine CAMBON, née CAUVY (1885-1977),
Jean MUR Proviseur Honoraire, à Charmes sur Rhône 14.01.2021_